Historique de l’Association

Au départ un projet

EN 1968, un projet porté par EDF pour fournir 142 millions de kWh/an va entraîner sous 767 millions de m3 d’eau, la création d’un vaste plan d’eau de 2 200 ha.

Cette retenue de Fontaine l’Évêque dite « Lac de Sainte-Croix » va noyer la vallée du Verdon en 1974 en détruisant les riches terres agricoles du fond de la vallée.

Village des Salles-sur-Verdon avant le lac

Le paysage est complètement transformé.

Le lac apporte une nouvelle forme d’économie dans l’arrière-pays Varois et, à la suite d’une publicité incongrue d’élus locaux, emmène une horde de touristes.

Mais les pouvoirs publics n’ont pas anticipé la situation. Aucun aménagement et équipement public n’avait été réalisé pour accueillir l’été ces milliers de visiteurs souhaitant profiter des eaux émeraude du Lac : pas de camping, pas de ramassage des ordures ménagères.

Le camping sauvage s’installe sur les rives avec les feux de camp, des tonnes d’ordures ménagères s’amoncellent, les voitures, caravanes y stationnent et sont lavées dans ses eaux.

La pollution de l’eau devint très importante et la situation environnementale catastrophique.

Robert FERRATO, avec quelques amoureux de « leur » vallée décident alors de créer une Association de défense de l’environnement. Elle sera intercommunale et opérera sur les deux départements, Var et Alpes-de-Haute-Provence, riverains du Lac.

Elle a pour but la protection des lacs, sites et villages du Verdon, la flore et la faune sauvage, dont de nombreux oiseaux en voie d’extinction, de toutes les dégradations dont il peut être menacées, notamment :

en sauvegardant les écosystèmes spontanés, les milieux naturels, les paysages, la flore ;

en veillant à la sauvegarde du patrimoine culturel et architectural ;

en luttant partout pour la meilleure qualité de la vie et contre toutes les pollutions (ou risques de pollutions).

Pont romain d’Aiguines enjambant le Verdon et reliant Aiguines-Moustiers sainte Marie

S’ils n’ont  pu empêcher immersion de la vallée, de faire disparaître la rivière, d’engloutir le pont romain et, pour certains, leur village, Les Salles-sur-Verdon, ils veulent que ce lac ne rentre pas sous l’emprise de promoteurs voraces.

La tâche sera lourde. Ils en sont conscients. Il va falloir qu’ils soulèvent des montagnes, mais ils ont la volonté, la foi. Amoureux de « leur Pays du Verdon », et avec le dynamisme de leur président Robert FERRATO ils vont arriver dans un premier temps à faire cesser le camping sauvage sur le pourtour du lac et à faire classer la rivière : le VERDON.

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