Le Temple PYRAMIDE
PAR un bel après-midi d’août 1992, un visiteur tape à la porte de la maison de Robert FERRATO, président de l’Association, pour lui apprendre que demain sera posée, en grandes pompes , la première pierre d’un « temple Pyramide », par la secte du Mandarom.
Le lendemain, intrigué et curieux Robert FERRATO s’y rend et constate que 3 élus connus de la région y participent.
A dater de ce jour il s’intéresse à ce permis et découvre que ce bâtiment de 34 m. de haut et de 8 000 m2 de béton a été accordé quelques mois plus tôt par le Maire de Castellane, en toute illégalité, en infraction à la réglementation du POS et sans tenir compte des risques naturels spécifiques à la zone du Hameau de la Baume ou y est implantée la secte sur une superficie de 200 ha.
Un recours pour excès de pouvoir du maire est déposé par l’Association auquel se joignent des habitants de la Baume.
Les habitants de Castellane, des associations telles que La Ligue des Droit de l’Homme, Union Départementale Vie et Nature (UDVN 04), l’Association de défense des Familles et des Individus (ADFI) des parents dont leur fille et dans la secte et nombreuses personnes de tout bord sont hostiles à ce projet. Une grande marche qui sera « la marche des citoyens pour les valeurs républicaines » est organisée. Entre quatre et cinq cents personnes, parmi lesquelles plusieurs Maires et Elus de toutes tendances, ont gravi les cinq kilomètres qui mènent sur le site de la secte.
Après plusieurs péripéties judiciaires de la part de la secte, qui ont durées plus de 20 ans, le permis est annulé.
Des travaux préparatoires à la construction ont été effectués: affouillement, création de chemins, élargissement de route, défrichement … le site est massacré. L’Association attaque ces travaux et demande la remise en état du site avec indemnisation pour préjudice à la nature. La Justice suit l’Association et ordonne la remise en l’état par la secte.
Aujourd’hui, la secte toujours et encore traîne des pieds et joue avec le temps pour ce dérober. Mais qu’elle sache, que notre Association, sous la présidence de Jean REYNAUD, Robert FERRATO étant décédé, ainsi que les particuliers joints à toute cette procédure , ne lâcheront pas prise tant que le site de la Baume n’aura pas retrouvé son caractère se sauvage et sa beauté initiale.
Depuis, le PLU de la commune ne permet plus une telle construction. Le site du Mandarom ne sera pas un hameau comme l’espérait la secte. La zone est classée naturelle.
C’est dans le cadre de cette procédure de remise en état du site que l’affaire a été appelée à l’audience du 24 septembre 2018 de la Cour d’Appel de Grenoble. Une nouvelle fois, afin de jouer la montre, le Mandarom a contesté le rapport de l’expert et son rédacteur. On attend la décision de Cour qui semble ne pas avoir été impressionnée par les arguments de leur avocat. La presse a fait échos de cette audience.
La Provence du 21 septembre 2018 |
La Provence du 25 septembre 2018
Démolition de la statue du Gourou du Mandarom (action résolue)…